10 facteurs de progression en musculation

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Bien que la musculation soit un sport de patience, il est important de mettre tout en oeuvre pour optimiser sa progression. Il existe de multiples facteurs, certains encore étudiés par les scientifiques quotidiennement, qui affectent notre évolution physique. Nous passons en revue ici 10 des principaux paramètres qui peuvent booster notre progression.



La génétique, à savoir la façon dont notre corps est constitué (muscles courts ou longs, etc.) va fortement influer sur nos résultats. Il sera par exemple bien difficile d'hypertrophier un biceps court en comparaison avec un biceps long. Rien à faire ici malheureusement, seule la loi de la nature s'applique ! 

L'âge constitue lui aussi un facteur positif pour les jeunes et négatifs pour les plus vieux. A partir de 30 ans, le corps perd environ 1% de sa masse musculaire naturellement chaque année. Cela n'est pas rédibitoire, preuve en est, j'ai moi-même entamé ma prise de masse à 36 ans et ai largement pu bâtir du muscle (cf. dernière vidéo de l'article). Ici, nous avons un levier d'action !



10 facteurs en vidéo


Le taux de testostérone va lui aussi jouer en faveur ou en défaveur selon l'âge. Entre 20 et 25-30 ans, il est à son pic. Le corps construit alors du muscle facilement et a tendance à ne pas stocker la graisse. Après 35 ans les courbes s'inversent, il devient plus difficile de faire du muscle et plus facile de faire du gras ! Mais avec un bon entraînement et une alimentation adaptée, l'impact de la baisse de testostérone peut être limité.

Le sommeil et le repos de façon général est une donnée souvent négligée. Le sommeil est réparateur et optimisera la récupération musculaire, tendineuse et nerveuse. Avant minuit, direction le lit ! 



Bilan de ma prise de masse entamée à 36 ans


Les antécédents sportifs de chacun vont également impacter les résultats. Pensons par exemple au bodybuilder Phil Heath, ancien basketteur, qui a développé un dos gigantesque grâce à ses omoplates mobiles héritées du basket. Sans en avoir conscience, nos habitudes sportives ou non sportives ont une influence.

L'ossature aura elle un impact visuel notamment. Posséder de gros os va naturellement rendre plus massif à masse musculaire égale. Mais nous pouvons considérer que les muscles eux-mêmes s'adaptent à l'épaisseur et au poids des os et sont généralement plus gros naturellement.



Le taux de gras va déterminer initialement la stratégie : prise de masse, sèche ou body recomposition. Bâtir du muscle en étant maigre est difficile. Un taux de gras idéal pourrait se situer aux alentours de 15%.

Chaque individu possède une répartition propre de ses fibres musculaires d'une part d'endurance, d'autre part d'explosivité. Les premières, dites de type I, semblent avoir un potentiel d'hypertrophie moindre que les secondes, de type II. Donc pour bâtir un gros volume musculaire, le sportif à dominante type II sera avantagé.

L'intensité des entraînements sera bien évidemment cruciale quant au résultat. Un sportif qui se donne corps et âme (sous condition d'une récupération suffisante) aura des résultats bien meilleurs qu'un autre restant en dilétante.



Enfin, la digestion aura un impact sur l'assimilation des macronutriments : protéines, lipides, glucides. Ceux-ci sont cruciaux et un système digestif inefficace résultera en une mauvaise absorbtion de ces "macros". Résultat : les muscles n'ont pas l'energie nécessaire pour se bâtir de façon optimale.

Chaque individu est différent et possède ses propres avantages et inconvénients. Il est bon de connaître ces différents facteurs de progression afin d'agir sur ceux qui dépendent de soi et d'avoir conscience des autres. Bien sûr, dans tous les cas, se donner à fond et prendre du plaisir à l'entraînement sera la meilleure option ! 

Selon vous, est-il mieux de connaître ses forces et faiblesses ou de s'entraîner à l'aveuglette ?

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